Résidence d’artistes à la Perle

Cie Batcharte Dantza
Sur ma peau, le bleu du ciel

« Elles sautent, elles tournent. Les souvenirs arrivent … »

https://www.batchartedantza.com/

Sept Femmes sur scène… on peut percevoir dans ces corps, la joie, la force, l’amour. A travers leurs voix, leurs corps on sait maintenant que la joie n’a pas toujours été là. Sur scène, elles vont raconter qui elles sont, ce qu’elles sont devenues depuis… Depuis ce mot de trop … ce bleu que l’on ne peut plus cacher… cette dernière larme coulé… depuis que leurs cœurs se sont arrêtés.

Une représentation  clôturera une semaine de résidence d’artistes à la salle La Perle avec la cie Batcharte Danza et des artistes amatrices, dans le cadre de la journée Internationale de Dénonciation des Violences Faites aux Femmes, le vendredi 25 novembre 2022 à 19h30 à la salle La Perle de Saint Pierre d’Irube.

« Qui sont-elles ? »

Crée en 2016 sur la commune de Helette dans le Pays Basque, Batcharte dantza soutient le travail de création d’artiste locaux dont principalement celui de l’artiste Fanny Marmayou. Celle-ci y développe un travail de composition chorégraphique et théâtrale. Pour ce projet, elle prend d’ailleurs en charge la création théâtrale, la chorégraphie et la mise en scène. Maylis Raynal et Leon Lachamp, eux aussi membres de la compagnie, conduisent respectivement la création musicale et le chant d’un côté, et la réalisation de la projection vidéo de l’autre. Ces derniers feront monter sur scène sept artistes amatrices pour nous délivrer ce message important avec grâce et poésie.

« Leur résidence à La Perle »

Du lundi 21 au vendredi 25 novembre, la cie Batcharte Dantza sera en résidence à La Perle pour enregistrer des voix, des sons, des textes, des respirations afin de composer une trame sonore sur laquelle les corps pourront s’appuyer. Elle explorera le chant ainsi que l’écriture musicale. La caméra et les techniques de narration visuelle, comme symbole de l’œil des sociétés, du regard que l’on porte sur soi-même et l’expression d’un ressenti permettra de jouer tantôt avec la métaphore, tantôt avec la poésie ou tantôt avec la critique. Enfin, sans devoir parler, les artistes chercheront à évoquer avec le corps des notions tels que : la manipulation, la domination, la quotidienneté, etc… L’écriture de texte et la poésie sera également un moyen de proposer une dramaturgie, de mettre des mots sur des douleurs et des souvenirs.

Toute cette démarche s’inscrit dans une volonté affirmée d’engager le débat, pour faire en sorte que tout le monde se sente concerné par ce sujet tristement commun, et pourtant encore tabou. Le vendredi 25 novembre, journée Internationale de Dénonciation des Violences Faites aux Femmes, paraît donc être le moment parfait pour donner la parole à celles qui ne l’avaient plus.

Informations pratiques

Entrée libre