Saint-Pierre d’Irube/Hiriburu remporte le Trophée « Ville de la Reprise » 2024

Le 25 novembre dernier, Saint-Pierre d’Irube/Hiriburu a officiellement été désignée « Ville de la Reprise » par la Région Nouvelle-Aquitaine, associée aux Chambres des métiers et de l’artisanat (CMA). Remis à Monsieur le Maire, Alain Iriart, ce prix vient récompenser l’action et l’engagement de la collectivité en faveur de la reprise d’entreprises artisanales sur son territoire.

À cette occasion, l’entreprise L’Art de l’Espadrille, a été particulièrement mise à l’honneur, pour le bel exemple de reprise entre Pascale Douet et Amandine Busiau, mené fin 2023.

Valoriser la transmission et la reprise

Transmettre ou reprendre une entreprise artisanale permet de préserver les savoir-faire locaux et certaines traditions ancestrales, souvent ancrés dans la culture d’un territoire, en particulier en Nouvelle-Aquitaine et au Pays Basque. C’est ce que souhaite valoriser la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) Nouvelle-Aquitaine avec le « Mois de la Transmission – Reprise» de la Région Nouvelle-Aquitaine et « Villes et Villages de la Reprise» de la CMA Nouvelle-Aquitaine.

C’est dans ce cadre que Saint-Pierre d’Irube/Hiriburu a été désignée « Ville de la Reprise » 2024 et a reçu un trophée aux côtés de l’Art de l’Espadrille.

Une table ronde et des ateliers ont eu lieu par la suite, à la salle La Perle, afin d’aiguiller et d’accompagner des personnes intéressées par la transmission et/ou la reprise d’une entreprise.

L’Art de l’Espadrille mis à l’honneur

À cette occasion, Amandine Busiau, repreneuse de l’entreprise artisanale « l’Art de l’Espadrille» et Pascale Douet, cédante, se sont également vu remettre un Trophée pour leur engagement dans le maintien de l’entreprise artisanale. Depuis 2023, Amandine Busiau est la propriétaire de cette entreprise qui est au cœur de la commune. Cette transmission permet aujourd’hui de garder un savoir-faire local, auquel Saint-Pierre d’Irube/Hiriburu est très attachée.

« Je suis heureuse d’avoir réussi à transmettre un métier qui est en voie de disparition », s’est ainsi réjouie Pascale Douet, ancienne propriétaire de l’Art de l’Espadrille.