Ce 26 octobre, Pascale Douet de l’Art de l’Espadrille, a réuni ses proches pour fêter son départ à la retraite et la transmission de sa boutique à Amandine Busiau.
Urriaren 26an, Pascale Douet de be re senideak bildu ditu erretiratzea ospatzeko eta bere denda Amandine Busiauri helarazteko.
« Nous fêtons aujourd’hui un départ à la retraite, une reprise d’entreprise et surtout une véritable transmission », a résumé ce jeudi 26 octobre Pascale Douet, qui a officiellement remis les clés de la maison L’art de l’espadrille à Amandine Busiau.
La boutique était plus que remplie pour l’occasion : les proches de la famille, collègues commerçants, clients fidèles et élus autour de M. le Maire ont ainsi accompagné Pascale Douet vers cet heureux passage à la retraite, dont elle compte profiter pleinement.
Après avoir fait ses armes dans le métier au sein de la Maison Garcia à Bidart, elle allait s’installer en 2006 à Saint-Pierre d’Irube/Hiriburu, passant d’une première boutique Avenue du Labourd, près de l’Eglise, à un local sous les arcades de l’ancienne mairie, en 2010 ; en 2017, L’Art de l’Espadrille investissait alors Plaza Berri.
Elle qui « s’est régalée à travailler » en a profité pour saluer nombre de soutiens : les personnes qui l’ont formée dont Maryse Duhalde de la Maison Garcia, ses fournisseurs, en cordes, toiles, rubans et autres fils et ses clients fidèles, « les habitués, venus annuellement acheter leurs espadrilles noires ou bleues du quotidien, les amateurs d’espadrilles originales, les futures mariées et enfants d’honneur, les danseur.se.s, touristes charmés par l’espadrille et clients lointains », s’est-elle amusée à lister.
Formée à ses côtés depuis 4 ans, c’est désormais Amandine Busiau qui prend les rênes de cette boutique, véritable institution de la commune. Diplômée en arts graphiques, elle a acquis sa première machine à coudre à 11 ans. Si elle s’y était un peu détournée ensuite, c’est pour mieux y revenir ces dernières années, formée par Pascale Douet et diplômée de couture.
« C’est une pépite que tu me confies » a résumé la jeune artisane, exhortant par ailleurs chacun.e à « trouver espadrille à son pied ».
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